La plupart des utilisateurs des réseaux sociaux sont conscients qu'il existe des dangers (voir notre sondage en page d'accueil). Ils sont surtout conscients de ce que l'on appelle les "dangers courants", ce sont les dangers créés par les utilisateurs des réseaux et non les dangers créés par le réseau social en lui même.
Sur les réseaux sociaux, surtout chez les jeunes, on se met en scène. On se montre uniquement à notre avantage, il y est très facile de s'inventer une vie. On se construit une image publique de la même manière qu'une star ou un politique. On montre uniquement les cotés intéressants de notre vie auprès de ses "amis" ou de ses "abonnés". On appelle ces personnes les "acteurs" car ils jouent un rôle.
Les réseaux sociaux peuvent constituer un danger dans le milieu professionnel, particulièrement pour les demandeurs d'emploi. En effet certains employeurs, avant d'embaucher une personne, vont rechercher cette personne sur Facebook ou sur Twitter, ces employeurs vont en premier essayer de trouver un profil Facebook pour voir si il y a des photos compromettantes telles que des photos de soirée ou des photos osées. L'employeur va aussi regarder ses fréquentations, ses statuts ou ses tweets.
Cela fait quelques années que le harcèlement sur internet existe, on parle de cyber-harcèlement. L’arrivée des réseaux sociaux sur internet a facilité le cyber-harcèlement. Tout va très vite sur les réseaux sociaux, il suffit d'une rumeur lancée par un camarade de classe pour qu'un collégien ou un lycéen devienne une cible pour les autres, en effet la grande majorité des harcelés et des harceleurs sont des adolescents et cette humiliation commence dans le milieu scolaire, les plus concernés sont les 13-16 ans.
Un prédateur sexuel (ou pédophile) est une personne éprouvant une attirance sexuelle pour des enfants encore non pubères. Dans le monde aujourd'hui, selon l'ONU et le FBI, il y a en moyenne 750 000 prédateurs sexuels qui rôdent chaque jour sur internet, étant donné que les adolescents passent beaucoup de temps sur les réseaux sociaux, c'est donc un moyen pour les prédateurs sexuels d'établir un contact avec des enfants ou des adolescents. D'après le site "innocence en danger", 1 enfant sur 5 aurait été sollicité sexuellement sur internet et ce contact s'effectue généralement part le biais des réseaux sociaux.